Avec l’intégration et la mondialisation de nos jours, les sociétés du monde entier se sont développées. Grâce au développement, le rôle des femmes en général a changé non seulement dans la famille mais aussi dans la société. Rester à la maison n’est pas la seule chose qu’elles peuvent faire, elles participent désormais aux activités de la société et heureusement!
A l’occasion de la journée des femmes vietnamiennes, le 8 mars, l’équipe de marketing de HORIZON VIETNAM TRAVEL a effectué une visite au Musée des Femmes du Vietnam pour recueillir tant des informations que des photos afin de sortir un article portant sur les femmes vietnamiennes. Cette sortie est considérée comme une activité significative de l’équipe en l’honneur de toutes les femmes – la moitié du monde.
En effet, dans cet article, nous parlons principalement du rôle des femmes vietnamiennes dans la famille dans le passé et comment il a changé ces derniers jours. En outre, à travers l’image de la femme vietnamienne, les valeurs familiales, culturelles et sociales du peuple vietnamien d’hier à aujourd’hui se manifestent également clairement.
Sommaire
Au début
Au Vietnam, le matriarcat est apparu au Paléolithique supérieur. A cette époque, les femmes étaient plus respectées que les hommes puisque les hommes n’avaient aucun contrôle économique. Les femmes étaient responsables de la cueillette des fruits, des récoltes, de la reproduction ainsi que de la livraison de la nourriture, elles avaient donc plus de pouvoir dans la tribu. On peut dire que cette forme économique au cours de cette période montre que le rôle des femmes devient important.
Pendant la période féodale
Cependant, avec le développement et les changements de l’histoire, le matriarcat a été remplacé par la patrilinéarité. Après que la Chine soit venue et ait maintenu sa domination sur le Vietnam pendant plus de mille ans, la culture chinoise a affecté la tradition vietnamienne. Les Chinois gouvernaient et éduquaient le peuple vietnamien avec sa littérature et ses idées, en particulier le Confucianisme. Sous le Confucianisme, les femmes ont été fortement influencées. Avec la patrilinéarité, les femmes n’étaient pas reconnues, seuls les hommes étaient le chef de famille et de société. Par conséquent, les femmes étaient à peine traitées de la même manière que les hommes dans tous les aspects de la vie.
Dans la famille, les femmes devaient faire toutes les tâches ménagères, prendre soin de leurs maris, de leurs parents ainsi que des enfants et les élever. La famille est le noyau de la société selon le Confucianisme, mais le Confucianisme a refusé de reconnaître le rôle important des femmes dans la famille bien qu’elles aient tout fait et pris soin de la famille.
En effet, vivant dans une société patriarcale aux valeurs confucianistes fortes, les femmes vietnamiennes avaient de nombreuses normes à respecter. Trois obédiences et quatre vertus sont ce que de nombreuses femmes vietnamiennes connaissent par cœur et ont été transmises de grand-mère à mère, de mère à fille.
Trois obédiences comprennent :
– Jusqu’au mariage, la femme doit se soumettre à son père en tant que fille
– Après le mariage, elle se soumet à son mari en tant qu’épouse
– Au cas où son mari disparaît, il faut se soumettre à son fils.
Quatre vertus sont :
Công – Dung – Ngôn – Hạnh en vietnamien
– Bonne habileté à la maison : broderie, couture, cuisine, surtout pour élever des enfants
– Beauté et apparence douce : prendre soin de leur beauté, car elle est également considérée comme la fierté de leurs maris. Les femmes n’ont pas besoin d’être trop belles, mais être soignées, propres et non bâclées!
– Discours approprié : les filles doivent apprendre à parler doucement, sans hâte et avec respect à leur jeune âge.
– Conduite exemplaire : cette vertu est généralement considérée comme la plus importante car elle pourrait considérablement affecter le bonheur des femmes dans la vie. Sa conduite se reflète dans la façon dont elle se comporte et traite les gens autour d’elle. Il est essentiel qu’une femme, à la maison, soit respectueuse avec l’aîné, prévenante envers le jeune, obéisse à son mari, prenne bien soin de ses enfants et vive en harmonie avec la famille de son mari. Lors de ses sorties, elle doit se montrer modérée.
En ce qui concerne le travail et l’éducation, les femmes n’ont pas de travail en dehors de leur famille. Elles ne restaient qu’à la maison, faisaient des travaux familiaux, emplois agricoles comme l’élevage, la culture, etc. et s’occupaient de leurs enfants. Pendant cette période, quelques femmes ont pu étudier. La plupart des femmes des zones rurales sont analphabètes. Seules certaines femmes de familles riches pouvaient étudier, mais elles ne pouvaient pas gagner le haut niveau dans leurs études. Ils ont juste étudié suffisamment pour que leurs pères et leurs maris se sentent heureux. C’était ridicule et injuste. De plus, les femmes devraient apprendre à bien cuisiner, à devenir une bonne épouse et une bonne mère.
Une autre chose injuste est qu’elles ne peuvent pas décider du nombre de bébés qu’elles veulent avoir car elles ne doivent cesser d’accoucher avant d’avoir un fils. La paternité a souligné que seuls les hommes peuvent hériter de l’appartenance familiale et de la succession familiale. On peut dire que pour les gens de cette période « Un garçon célibataire, c’est positif ; dix filles, c’est encore négatif ». Par conséquent, seuls les hommes pouvaient participer et devenir membres de la fonction publique.
On peut voir que pendant cette période féodale, les femmes étaient invisibles dans la société et même dans leur famille. Elles n’avaient pas de voix, pas de décision aussi bien qu’elles ne pouvaient pas dire ce qu’ils pensaient. Même dans le mariage, elles n’avaient toujours pas le droit de choisir la personne qu’elles voulaient épouser. Et quand elles ne sont pas satisfaits du mariage, elles ne pouvaient pas divorcer, seuls les hommes pouvaient demander le divorce.
À l’époque coloniale
La période féodale a été remplacée par la période coloniale qui a commencé avec l’arrivée des Français et des Américains au Vietnam. Pendant cette période, sous l’influence des idées de liberté de ces deux pays, il y avait des réglementations moins strictes pour les femmes vietnamiennes qu’à l’époque féodale. De plus, avec la guerre du Vietnam, les femmes ont dû sortir et elles avaient un rôle spécifique dans le soutien de fond. Cependant, les femmes des zones rurales étaient toujours invisibles et n’avaient pas de rôle d’équilibre.
En outre, la position des femmes a franchi une nouvelle étape après la victoire de la révolution en 1945. Le gouvernement a officiellement reconnu l’égalité entre les hommes et les femmes. Par exemple, les femmes peuvent aller à l’école comme les hommes.
Aujourd’hui
De nos jours, avec le développement de la société et de l’économie, les femmes vietnamiennes sont plus indépendantes qu’auparavant. Maintenant, elles obtiennent le rôle d’équilibre dans les familles comme dans les sociétés. La pensée des Vietnamiens sur les femmes est maintenant changée. Désormais, les femmes n’ont plus à se soucier des barrières sociales ou des préjugés sociaux.
Dans la vie contemporaine, les femmes vietnamiennes contribuent à l’édification d’une société de paix en plein développement. Les valeurs traditionnelles font des femmes vietnamiennes contemporaines des femmes généreuses, pleines d’énergie et de passion, qui savent aussi affirmer leur personnalité. Elles se lancent dans les études, enrichissent leurs connaissances, pour améliorer leurs compétences. Elles valorisent ainsi leur rôle dans la famille et dans la société.
En effet, dans la famille, elles ne restent plus à la maison et ne font plus toutes les tâches ménagères seules. Ces choses familiales sont désormais la responsabilité de tous les hommes et femmes. Les femmes peuvent demander à leur mari de les aider à faire les travaux ménagers et à s’occuper des enfants. Elles peuvent également participer à la prise de décision concernant les problèmes familiaux. Elles préservent le bonheur familial par leur amour, leur sens des responsabilités et leur courage face aux épreuves.
Dans la société, elles participent à la vie sociale avec dynamisme et compétence, passion générosité. Femmes politiques éminentes, femmes d’affaires à succès, scientifiques dévouées, artistes talentueuses, sportives performantes, paysannes courageuses, toutes ces femmes généreuses font avancer la société.
Elles ne sont qu’au début de leur histoire et continueront de jouer un rôle essentiel dans le développement national qui s’ouvrent au monde.
Bref, quelle que soit la période, les femmes ont des responsabilités qui correspondent aux devoirs et à la morale des Vietnamiens.
Bien que les choses aient bien changées, les rôles entre les hommes et les femmes sont encore bien définit, et il règne encore un certain déséquilibre des tâches! La différence aujourd’hui étant que les femmes sont libres d’assumer ces responsabilités et restent éduquées en ce sens.
Quelle que soit la difficulté; les femmes vietnamiennes considèrent les missions suivantes comme les choses les plus nobles et sacrées.
L’accouchement et le placenta
Avant les années 60, les femmes accouchaient souvent chez elles ou à l’extérieur. Selon les populations, elles accouchent debout, assises ou à genoux. Pour faciliter l’accouchement, les Việt mangent une soupe de sésame. En cas de difficulté, les Hmongs et les Yaos, invitent un maître du rituel. Les Thai appliquent de la pâte de sésame sur le ventre. Les Hmong enterrent le placenta au pied de la colonne principale de la maison. Les Êđê le mettent dans une calebasse enterrée au bord d’une source. D’autres populations l’accrochent à un arbre de la forêt. Aujourd’hui l’accouchement a lieu dans les dispensaires et on coupe rituellement le cordon chez soi.
Préparation du repas
Pour les femmes, préparer le repas quotidien prend beaucoup de temps. Elles se procurent les produits de base par la pêche, la cueillette, l’agriculture ou les achats au marché. Décorticage et vannage du riz, stockage et conservation des aliments sont toujours le travail des femmes. Elles connaissent les saisons pour les légumes, les fruits, les animaux. Dès leur tendre enfance, la fille apprend à cuisiner avec sa mère. Très vite, elle sait faire cuire du riz, fermenter des légumes et faire de l’alcool. Chaque population a sa propre de façon de conserver les aliments. On les sèche au soleil ou au feu, on les sale ou les conserve dans la graisse.
Aujourd’hui la préparation du repas a beaucoup changé. Presque partout, la machine à décortiquer est utilisé. La cuisine se modernise. La cuisson sur trois pierres au feu de bois est remplacée peu à peu par le charbon, le gaz ou l’électricité. Face à l’économie de marché, l’autarcie a pratiquement disparu.
L’éducation des enfants
Dans la famille traditionnelle, le partage du travail entre le père et la mère est assez marqué. La femme assure les travaux ménager et l’éducation des enfants alors que l’homme est le pilier économique de la famille. La femme enceinte se protège de son enfant en mangeant bien et en se reposant. Quand l’enfant grandit, elle lui apprend les choses essentiels de la vie par les berceuses, les légendes, les contes mais aussi par des jouets d’apprentissage pour le familiariser les travaux quotidiens. La petite fille accompagne sa mère dans toutes ses activités pour apprendre son futur rôle de femme.
L’habitude de porter l’enfant sur soi reste très fréquente dans les grandes villes. Dans les campagnes du nord, tous les enfants portent des bonnets. Ils les protègent du froid et magnifiquement décoré, les embellissent. Souvent garnis d’amulette, ils sont ainsi une protection contre les esprits malaisant. Dans la société contemporaine, les deux parents jouent un rôle aussi important dans l’éducation de leurs enfants.
Les Vietnamiens ont le dicton :
« Lên non mới biết non cao
Nuôi con mới biết công lao mẫu tử »
En français :
« C’est en grimpant la montagne que l’on sait qu’elle est haute
C’est en élevant un enfant que l’on comprend les sacrifices des parents »
Conclusion
On peut résumer que dans la tendance à l’intégration et à la mondialisation, le rôle et la position des femmes vietnamiennes dans la société sont admis et s’équilibrent par rapport aux hommes. Cependant, il y a encore un autre côté où les femmes ne sont pas respectées. Plus la société se développe, plus les femmes vietnamiennes ont de chances. Ils représentent la moitié du monde, leur rôle et leur position dans la famille ainsi que dans la société devraient donc être davantage pris en compte.